Les Livres
L'Eau de la dixième milliaire. (Pages sur Rome) · 1932
Charles-Albert Cingria, L'Eau de la dixième milliaire. (Pages sur Rome) , Lausanne, Mermod, (Aujourd’hui, n° 120), 1932

A propos de la langue espéranto dite langue universelle · 1906
Charles-Albert Cingria, A propos de la langue espéranto dite langue universelle, Genève, Editons de La Voile latine, 1906

Anthologie de Charles-Albert Cingria · 1995
Charles-Albert Cingria, Anthologie de Charles-Albert Cingria, préface de Jean-Louis Kuffer, Bordeaux, L'Escampette, 1995, 154pp.

Contient vingt-sept textes de Charles-Albert Cingria parus en périodiques : « Question importante », « Anémie », « Quinze novembre », « Moderne voulu moderne », « Ciel de Paris », « Petit carême aérien », « Two questions », « La Lettre », « Truculence », « Sonate », « Rois fainéants », « Eloge du cycle », « Veillée rurale », « Propos sur l'information », Tapisserie de triomphe », « Le Pain et le Sel », « Auteurs et éditeurs I », « Auteurs et éditeurs II », « Auteurs, éditeurs et... lecteurs III », « D'un jeudi à l'autre », « L'Hiver », « Une semaine », « Peindre », « Les Petits Monstres », « Salut aux lacs », « Rendre les livres » et « Faire apprendre par coeur ».
Bois sec Bois vert · 1983
Charles-Albert Cingria, Bois sec Bois vert, Paris, Gallimard, (collection « L'Imaginaire »), 1983, 286pp.

Bois sec Bois vert · 1948
Charles-Albert Cingria, Bois sec Bois vert, Paris, Gallimard, 1948

Cahiers bleus · 1982
Cahiers bleus, Troyes, ( n° 24), été 1982

Cahiers de l'Alliance culturelle romande · 1983
Cahiers de l'Alliance culturelle romande, Genève, (n° 29), novembre 1983

Contient des contributions de (pour la partie consacrée à Charles-Albert) Jacques Chessex, Jean-Louis Kuffer, Pierre-Olivier Walzer, Georges Anex, Jacques Réda. André Desponds, Richard Garzarolli, Bruno Ackermann, Doris Jakubec, Jean-Claude Genoud, Philippe Jaccottet, Philippe Kaenel, Gabrielle Faure, Jil Silbenstein, Charles-F. Sunier, Alain Rochat, Dominique Monnin, Olivier Goy, Roger Guignard, Isabelle Melley-Cingria, Edmond Humeau, Sven Stelling-Michaud, Victor Desarzens, Georges Borgeaud, Maurice Chappaz, Henri Noverraz, Georges Duplain et Henri Perrochon. Contient des textes et des extraits de Cingria : « Déplacement », « L'Ame antique », « A l'inventeur de l'esperanto », « Odeur de roseaux », « Les Années 33 sq. », L'Eau de la dixième milliaire « Aria del mese », « Grand questionnaire », « Recensement », « Eloge du cycle », « Images de la Suisse », « Baignade fluviale », « Arrivée à Paris », « Novalaise », « La Fameuse étoile », « Dialogue par la pluie » et « Les Chèvres ».
Charles-Albert Cingria en roue libre · 2005
Nicolas Bouvier, Charles-Albert Cingria en roue libre, édition Doris Jakubec, Carouge-Genève, Zoé, 2005, 172pp.

« Un mètre carré, et l'univers », c'est la formule de Cingria pour déambuler, s'étonner, vivre, méditer, écrire.
Le titre de ce livre, choisi par Nicolas Bouvier, souligne le rapport très libre qu'il entretient avec Cingria: lâcher prise et rouler sans entrave.
Charles-Albert Cingria. L'Instant intemporel · 2008
Jacques Chessex, Charles-Albert Cingria. L'Instant intemporel, Lausanne, L'Age d'Homme, (« Poche suisse n°240 »), 2008, 89pp.

Prosateur au génie dru, conteur d'histoires enluminées comme autant de miracles quotidiens, il pratique la digression du chat et la halte du pèlerin comblé par la grâce d'être là. Ecrivain sauvage, mondain, intransigeant, et l'un des styles les plus élaborés et printaniers du vingtième siècle. (Jacques Chessex)
Charles-Albert Cingria. Verbe de cristal dans les étoiles · 2007
Anne Marie Jaton, Charles-Albert Cingria. Verbe de cristal dans les étoiles, Lausanne, Presses polytechniques et universitaires romandes, (« Le savoir suisse »), 2007, 135pp.

Charles-Albert Cingria · 1967
Jacques Chessex, Charles-Albert Cingria, Paris, Pierre Seghers, (« Poètes d'aujourd'hui » n° 170), 1967, 190pp.

Charles-Albert Cingria · 2004
Charles-Albert Cingria, dossier coordonné par Alain Corbellari, Lausanne, L'Age d'Homme, (« Les Dossiers H »), 2004, 490pp.

Chiens & chats littéraires chez Cingria, Rousseau et Cendrars · 2002
Jacques Réda, Jacques Berchtold, Jean-Carlo Flückiger, Chiens & chats littéraires chez Cingria, Rousseau et Cendrars, Genève, La Dogana, 2002, 135pp.

Emblème de la fidélité, le chien ne s'alarme que de l'abandon de ses maîtres ; le chat, pour sa part, jaloux de son indépendance, hédoniste et libertaire, saura s'attacher — mine de rien — des écrivains comme Baudelaire, Mallarmé ou Léautaud. Dans cet ouvrage, c'est à Rousseau, Cendrars et Cingria d'évoquer pour nous leurs compagnons chiens & chats...
Cippe à Charles-Albert Cingria. Un recueil d'hommages · 2011
Cippe à Charles-Albert Cingria. Un recueil d'hommages, Bienne, ACEL, (Gollion, Infolio), 2011, 154pp.

Parmi lesquels, Pierre Alechinsky, Pascal Commère, Philippe Delaveau, Alain Duault, Guy Goffette, Philippe Hélénon, Patrick Kéchichian, Jean-Georges Lossier, Jean-René Moeschler, Gilles Ortlieb, Jacques Réda, Jean Starobinski, Pierre Voélin ou Alexandre Voisard.
Colères et antidotes · 2009
Charles-Albert Cingria, Colères et antidotes, édition Maryke de Courten, préface de Daniel Maggetti, Lausanne, L'Age d'Homme, (collection « Poche suisse » n° 251), 2009, 179pp.

Son oeuvre touffue, dense, construite, forte, se présente sous la forme de brefs récits et de propos dont la cohésion est de plus en plus évidente. Après avoir été un marginal, Charles-Albert Cingria entre aujourd'hui dans la constellation des grands écrivains du XXe siècle. Le lecteur découvrira dans ce volume un choix de colères et de ravissements encore inconnus du grand public, qui illustrent les multiples facettes de sa paradoxale nature. (Maryke de Courten)"
Correspondance avec Igor Strawinski · 2001
Charles-Albert Cingria, Correspondance avec Igor Strawinski, édition Pierre-Olivier Walzer, Lausanne, L'Age d'Homme, (collection « Nouvelles correspondances de Charles-Albert Cingria » n°1), 2001, 89pp.

Rien de plus passionnant que les échanges amicaux entre un esprit aussi original que celui de Cingria avec l'un des plus grands créateurs de son époque.
Erudition et liberté. L'Univers de Charles-Albert Cingria · 2000
Actes du colloque de l'Université de Lausanne [16 et 17 octobre 1997] réunis par Maryke de Courten et Doris Jakubec, Erudition et liberté. L'Univers de Charles-Albert Cingria, Paris, Gallimard, ( « Cahiers de la NRF »), 2000, 502pp.

Nous avons voulu, en réunissant professeurs et chercheurs de plusieurs générations et de formations diverses, entreprendre un parcours critique de l'univers entier de l'écrivain. C'est pourquoi nous ne leur avons donné aucune directive particulière et avons accepté le foisonnement et l'abondance.
Erudition et liberté abonde en éclairages divers et en observations nouvelles qui se composent, s'emboîtent ou se prolongent et commencent à faire émerger le vaste champ d'une vision dont les maîtres mots seraient universalité, mobilité, finesse des notations, succulence verbale. Insensiblement apparaissent la cohérence de Cingria, une remarquable force, qu'un prochain colloque tentera, nous l'espérons, de préciser. (Maryke de Courten)
Actes du premier colloque international organisé conjointement par le Centre de recherches sur les lettres romandes et l'Association des Amis de Charles-Albert Cingria (Université de Lausanne, 16-17 octobre 1997).
Florides helvètes de Charles-Albert Cingria · 2011
Alain Corbellari, Pierre-Marie Joris, Florides helvètes de Charles-Albert Cingria, Bienne, ACEL, (Gollion, Infolio), 2011, 109pp.

Les auteurs, médiévistes, ont trouvé en Cingria un formidable stimulant, un auteur dont l'écriture est d'une modernité qui ne le cède en rien à la littérature la plus neuve.
Florides helvètes et autres textes · 1997
Charles-Albert Cingria, Florides helvètes et autres textes, Lausanne, L'Age d'Homme, (collection « Poche suisse » n° 24), 1997, 1983-1993, 197pp.

Charles-Albert Cingria (1883-1954), né et mort à Genève, vécut en écrivain marginal, notamment à Paris où il était tenu pour leur égal par des écrivains comme Claudel, Cocteau, Jouhandeau, Tzara. Grâce à la protection de Ramuz, il collabora régulièrement à Aujourd'hui. Grâce à celle de Paulhan, il donna d'étincelantes chroniques à La Nouvelle Revue française qui firent sa réputation en France. Passionné de Haut Moyen Age, il a donné des livres d'une vivante érudition sur des thèmes difficiles : le rythme des neumes, la famille de la reine Berthe, les troubadours, la musique médiévale, l'influence de Notker le Bègue. Passionné de vie, il a écrit quelques petits livres d'impressions sur tous sujets (Stalactites, Bois sec Bois vert) d'une merveilleuse fantaisie.
Géographie vraie · 2003
Charles-Albert Cingria, Géographie vraie, postface de Jacques Réda, Fontfroide-le-Haut, Fata Morgana, 2003, 42pp.

Impressions d'un passant à Lausanne · 1966
Charles-Albert Cingria, Impressions d'un passant à Lausanne, préface de Jacques Chessex, Lausanne, L'Age d'Homme, (« La Merveilleuse collection »), 1966, 99pp.

L'Ame antique · 1997
Pierre-Olivier Walzer, L'Ame antique, Lausanne, L'Age d'Homme, (collection « Vies de Charles-Albert Cingria » [3]), 1997, 185pp.

br/>Pierre-Olivier Walzer fut titulaire de la chaire de littérature française à l'Université de Berne durant trente ans, pendant lesquels il collabora au Journal de Genève comme critique littéraire. Auteur d'ouvrages sur Toulet, Mallarmé, Valéry, éditeur des oeuvres de Cros, Corbière, Lautréamont, Nouveau dans la Bibliothèque de la Pléiade, directeur de l'Anthologie jurassienne et du Dictionnaire des littératures suisses publié pour le 700e anniversaire de la Confédération. Il dirige à L'Age d'Homme la collection « Poche suisse ».
Président durant de nombreuses années des « Amis de Charles-Albert Cingria », il est aujourd'hui, avec Jean-Louis Kuffer, à la tête des Petites Feuilles, dont Cingria fut le premier « rédacteur en chef ».
L'Hebdo littéraire · 1999
L'Hebdo littéraire, Lausanne, (n° 6), 1999

Contient des contributions de Pierre-André Stauffer, Jacques Chessex, Jean Ammann, Pascal Décaillet, Michel Audétat, Pierre-Dominique Bourgknecht et Pierre-Marie Joris."
La Civilisation de Saint-Gall · 1929
Charles-Albert Cingria, La Civilisation de Saint-Gall, Lausanne, Payot, (collection des « Cahiers romands » n° 5), 1929

A lire le volume que M. Charles-Albert Cingria vient de publier, vous recevez l'impression d'une farouche originalité, impression à laquelle concourent diverses remarques suggérées par votre lecture : la première, que l'auteur possède une érudition inébranlable et d'une richesse inouïe ; la deuxième, qu'il écrit délicieusement ; la troisième, qu'il goûte parfois un solide plaisir à se moquer des gens ; la quatrième, qu'il sait parfaitement que le public ne lui en saura pas moins gré. J'arrête cette liste ; vous la continuerez fort bien sans moi. En total, les initiés rendront hommage à l'admirable documentation, à la science de M. Cingria ; et les non initiés, en se tenant un peu plus loin, flaireront la valeur de ce livre pour peu qu'ils aient le nez fin.
br/>C'est là un ouvrage de paléographie musicale, écrit par un savant gourmand, spirituel, à l'enthousiasme vibrant, à la critique précise, sérieux sans être cuistre, farceur à ses heures. L'auteur nous montre, dans le couvent de Saint-Gall, le centre de l'activité musicale occidentale, du VIIIe au Xe siècle. A Saint-Gall, venant d'Irlande, arrivaient de génération en génération des hommes admirablement zélés et cultivés, musiciens, peintres, poètes. Ainsi, de cette abbaye émana la grande renaissance rythmique qui donna le branle à la France, à l'Italie, à l'Angleterre, à l'Allemagne, et sans laquelle on ne saurait comprendre la musique et la poésie européenne. Cette vieille musique de la liturgie, dont Mozart disait qu'il aurait donné tout son oeuvre pour en avoir fait trois notes, M. Cingria se penche sure elle avec des gestes d'amoureux ; puis il nous conduit par la main, nous initiant à toutes les découvertes dans les tropaires et les graduels, aux séquences de Notker le Bègue, aux tropes de Tutilon. Si vous ne comprenez pas ce qu'il vous explique — avec cette candeur des érudits qui ne supportent jamais la somme que peut receler un regard interrogateur — et bien ! voyez le vivre ces neumes et ces rythmes, les respirer, leur insuffler sa vie propre. Le spectacle en vaut la peine ; vous aurez l'image du savant, de l'artiste qui se donne totalement à l'objet de ses admirations. Son émerveillement même vous émerveillera. Jusqu'au moment où, vous observant du coin de l'oeil, il vous fera donner dans un panneau que vous prenez pour une porte de sortie.
Une bonne préface de M. Stelling Michaud précède ce petit livre fort bien présenté, comme tous ceux que publient les Cahiers romands et illustré de nombreuses planches hors texte, évocations naïves d'un passé intégralement dévoué aux intérêts supérieurs de la vie. (P. C., Journal de Genève, 7 septembre 1929, p. 2.)
La Fourmi rouge et autres textes · 1995
Charles-Albert Cingria, La Fourmi rouge et autres textes, Lausanne, L'Age d'Homme, (collection « Poche suisse » n° 1), 1995, 1978, 1987, 221pp.

Or il reste encore à découvrir l'unité et la profondeur d'une pensée réfractaire à tous les systèmes, mais tenue ensemble par une « incessante joie poétique » et une énergie spirituelle cristallisant dans une dorme qui a l'éclat, la consistance et la structure mystérieuse du diamant.
Par où qu'on entre dans le Labyrinthe harmonique de son oeuvre, on est saisi par la même immédiate jubilation, qui tient à la manière de tout « infinitiser » de Charles-Albert, capable de s'émouvoir devant un « chat tout petit » au nez « tatoué de macadam » aussitôt après s'être livré à la méditation la plus profonde sur le sens de la vie. C'est que le poète ne cesse d'unifier l'être, par le truchement de son verbe de cristal.
L'on a dit que l'oeuvre de Ramuz suggérait l'idée de grandeur. Quant à celle de Charles-Albert Cingria, c'est au sceau du génie poétique qu'elle est marquée, qui, comme nous le rappelle Pierre-Olivier Walzer dans sa remarquable préface, a pour vertu première de nous réconcilier avec l'univers.
La Grande Ourse · 2000
Charles-Albert Cingria, La Grande Ourse, Paris, Gallimard, 2000, 90pp.

C'est presque un récit de fiction pure (comme « démantibulé », pour reprendre un de ses mots favoris), genre assez rare illustré par son oeuvre si riche en imprévus. Autrement que dans ses chroniques, mais avec la même liberté, le même génie verbal, s'y donne libre cours par bonds, virages, caprices, coups de théâtre, un sens à la fois mystique, humoristique, pratique et sans doute autobiographique du merveilleux.
La Jongleresse · 2006
Charles-Albert Cingria, La Jongleresse, édition Daniel Maggetti, Genève, Héros-Limite, (Enregistrement sonore, 62 min 48 sec + livret 60 pp.), 2006

Textes inédits, entretiens et lectures de l'auteur. Daniel Maggetti : « Les syllabes argentées ». Coffret comprenant un livret de 64 pages et un disque compact d'extraits des archives de la Radio Suisse Romande.
La Reine Berthe et sa famille · 1947
Charles-Albert Cingria, La Reine Berthe et sa famille, Genève, Trois Collines, (collection « Poétique de l'Histoire »), 1947

Le sujet qu'il a choisi, La Reine Berthe et sa famille était propre à unir d'heureuse manière les données historiques et les tableaux qu'inspirent les traditions et les légendes. Les premiers sont rares : quelques témoignages contemporains situant Berthe dans l'ancien royaume burgonde. D'autre part, c'était une fée que la reine fileuse, et sa fille Adélaïde, impératrice romaine du Saint-Empire, était une sainte. Et c'est bien pour cela qu'elles ont charmé Charles-Albert Cingria, en lui ouvrant un monde où se pouvaient donner libre cours sa fantaisie, sa ferveur, et aussi son attachement aux textes.
Car vous ne trouverez pas plus strict observateur des documents que ce poète capricieux, vagabond dans l'âme et sans cesse émerveillé, que passionnent également des histoires d'enlèvement et les chapiteaux de Payerne, les cartes de géographie, les vases d'or et les tuniques peintes. Charles-Albert Cingria trouve du plaisir à transcrire, à classer, autant qu'à colorier ou à imaginer ; il se livre à son travail de bénédictin aussi joyeusement qu'à son invention verbale. Il recrée les événements et les personnages du passé dans un présent dont il désarticule les fatales règles, et prenant un point d'appui solide sur les passages dont il établit l'authenticité et la valeur avec une rare érudition, il bondit soudain dans les nuées.
D'où une harmonie étrange, mais heureuse, entre les cadres de l'histoire et les boutades qui permettent de s'en évader, l'intégralité des textes et les variations qui en découlent. Cet historien est un poète pour lequel le temps n'existe pas. (P.C., Journal de Genève, 12 décembre 1947, p. 1.)
La Reine Berthe · 1992
Charles-Albert Cingria, La Reine Berthe, Lausanne, L'Age d'Homme, (collection « Poche Suisse » n° 115), 1992, 208pp.

Dès lors commence sa vie mythique. « Ses moutons lui donnant de la laine. Elle file et tient cette quenouille qu'on lui voit sur les images. » Elle est devenue une sorte de bonne fée, protectrice des humbles, qui apparaît çà et là, de Soleure à Payerne, semant derrière elle les tours, les églises et les couvents.
Charles-Albert Cingria est merveilleusement à son aise dans une histoire de ce genre où il s'agit d'exalter les pouvoirs d'une fée (Berthe) et les vertus d'une sainte (Adélaïde, la fille de Berthe, épouse d'Othon, premier des empereurs romains germaniques). Il fallait sa passion du Haut Moyen Age pour éclairer l'admirable fouillis des intrigues politico-familiales entre les rois et ducs romains germains bourguignons souabes et autres qui forment le tissu habituel de ce stupéfiant Xe siècle. Naturellement, il a lu ce qu'il fallait lire, Liutprand, l'abbé Dey, Muret, Poupardin, Mais il résiste de toute la force de son imagination aux tentatives dépoétisantes des historiographes du XIXe siècle qui ne pensent qu'à jeter le discrédit sur les légendes et les traditions. Il faut au contraire profiter des marges obscures d'un sujet pour lui inventer des structures pittoresques et lui donner les couleurs vraies de la vie. C'est pourquoi, sous la plume de Cingria, ici comme dans son Saint-Gall, comme dans son Pétrarque, l'histoire devient une succulente chronique aux libres contrastes, aux développements inattendus entraînés par un généreux désir de conter, où il entre un peu de science, beaucoup de franche humeur, et une solide dose de poésie.
La Voile latine · - 1907
Charles-Albert Cingria, La Voile latine, (3e année, n° 4), mai-juin 1907

La revue s'est finie sur un échange de baffes. Elle donna néanmoins une claque salutaire à la littérature romande.
La Voix clémentine · 1911
Charles-Albert Cingria, La Voix clémentine, 1ère année, (n° 2), Avril 1911

Le Bey de Pergame, suivi d'une réédition du Canal exutoire · 1947
Charles-Albert Cingria, Le Bey de Pergame, suivi d'une réédition du Canal exutoire , Lausanne, Mermod, 1947

Progressant par contiguïté ou par inventaires – on y trouvera la plus célèbre liste de l’œuvre cingrienne : celle des dix-neuf petits-fils « d’une dame semi-troglodyte mais fière, détentrice de coquillages, de pianos et de fauteuils » –, le récit n’est pas un fil : un arbre généalogique plutôt, dont on suivrait quelques ramifications. Plus proche d’un long poème de Rimbaud que d’un petit roman, Le Bey de Pergame s’apparente même à un art poétique antiromanesque, déjouant, explicitement parfois, la facticité de l’anecdote et du suspens. « Je pourrais faire là-dessus des développements à l’infini, mais ils seraient faux. »
Le Bitume est exquis · 1984
Jacques Réda, Le Bitume est exquis, Montpellier, Fata Morgana, 1984, 84pp.

Le Camp de César · 1945
Charles-Albert Cingria, Le Camp de César, assorti de 4 lithographies de Géa Augsbourg et d’une postface de Robert Télin, Lausanne, Au Lys rouge, 1945

Le Canal exutoire · 1931
Charles-Albert Cingria, Le Canal exutoire, Lausanne, Mermod, 1931, 143pp.

Le Carnet du chat sauvage · 2000
Charles-Albert Cingria, Le Carnet du chat sauvage, Fontfroide-le-Haut, Fata Morgana, 2000, 43pp.

Le Carnet du chat sauvage, suivi de Xénia et de Pendeloques alpestres · 1992
Charles-Albert Cingria, Le Carnet du chat sauvage, suivi de Xénia et de Pendeloques alpestres, Paris, Le Nouveau Commerce, 1992, 63pp.

Ceux qui furent ses amis, de Max Jacob à Jean Paulhan, de Jean Cocteau à Igor Strawinsky, d'Erik Satie à A. Modigliani, se réjouissaient de l'entendre : son discours éblouissait. Lui, qui aimait l'écriture (dix volumes réunis par les soins de L'Age d'Homme à Lausanne en témoignent), aurait préféré être lu.
Ce petit livre est un hommage, donc, rendu à cet écrivain — dit-on, suisse — de langue française, laquelle, à travers l'oeuvre de son auteur, deveint toute fraîche et déconcertante. Tout le contraire de ce qu'on lit de nos jours. (M. F.)
Le Comte des formes · 1939
Charles-Albert Cingria, Le Comte des formes, Société des Amis de C.-A. Cingria, Paris, Librairie des Trois Magots, 1939

Le Novellino. Les Cent nouvelles antiques ou le livre du beau parler gentil · 1955
traduit, présenté et enrichi de gloses par Charles-Albert Cingria, Le Novellino. Les Cent nouvelles antiques ou le livre du beau parler gentil, Paris, Club des Libraires de France, 1955

Les premières éditions italiennes du Novellino ayant paru sans illustrations, nous avons suivi ce qui est déjà une tradition des Libraires Associés : accompagner un texte d'images du temps qui remettent le lecteur dans l'atmosphère, sans reproduire précisément tel ou tel épisode du récit.
Le Novellino. Les Cent nouvelles antiques ou le livre du beau parler gentil · 2004
Charles-Albert Cingria, Le Novellino. Les Cent nouvelles antiques ou le livre du beau parler gentil, Lausanne, L'Age d'Homme, (collection « Poche suisse » n° 211), 2004, 209pp.

L'auteur est anonyme. Aucune des conjectures auxquelles on s'est livré n'a réussi à l'identifier. Ce n'est ni Francesco da Barberino, ni Brunetto Latini, ni Andrea Lancia, ni non plus Dante da Maiano. Il n'en demeure pas moins que c'est un écrit d'une robuste et belle fraîcheur, et si ce n'est pas, comme on l'a dit, un auteur qui parle, c'est — et c'en bien préférable — son siècle entier dans toute sa finesse dans sa vieille sagesse et sa force qui s'exprime par lui.
Le Parcours du Haut-Rhône ou la Julienne et l'Ail sauvage · 1944
Charles-Albert Cingria, Le Parcours du Haut-Rhône ou la Julienne et l'Ail sauvage, Textes et Croquis pris sur la Route par Charles-Albert Cingria et Paul Monnier, Fribourg, LUF/Egloff, 1944

La publication du livre sera pour l’écrivain une nouvelle occasion de fulminer contre son éditeur : « A ce livre, il ne comprenait rien – d’autant plus qu’il ne l’a pas lu – et les illustrations, qui en étaient l’idée première, lui paraissaient superfétatoires. »
Le Persil · 2011
Le Persil, Lausanne, journal littéraire, (n° spécial 48-49-50), 2011, 48pp.

Pour donner corps à cette pérégrination en forme d'hommage, Le Persil, comme à son habitude, a ratissé large : spécialistes, professeurs, collectionneurs, écrivains, journalistes, cétoines, amateurs, bouquinistes, critiques, chemisiers de luxe...
Contient des collaborations de Philippe Jaccottet, Pierre-Alain Tâche, Corinne Desarzens, Pierre Voélin, Jean-Louis Kuffer, François Debluë, Patrick Amstutz, Jean-Dominique Humbert, Claude Tabarini, Alain Corbellari, Bruno Ackermann, Alain Hervé, Isabelle Rüf, Anne Marie Jaton, Cyrille François, Nicolas Lambert, Laurence Chauvy, Agnès Dargent et Daniel Vuataz. Contient dix inédits de Cingria : « Chronique carapacée », « [Le Désert n'est pas infini...] », « [Un trois-mâts en perdition...] », « [Quelquefois on aime éperdument un livre...] », « Les Chats en vacance », « Chronique caniculaire », « Copyright by... », « Grimoire », « Nombres intersidéraux » et « La Femme qui chante ».
Le Persil peut être commandé par courrier électronique à Lausanne, auprès de son directeur Marius Daniel Popescu (mdpecrivain@yahoo.fr)."
Le Sabordage de La Voile latine · 1993
Pierre-Olivier Walzer, Le Sabordage de La Voile latine, Lausanne, L'Age d'Homme, (collection « Vies de Charles-Albert Cingria » [1]), 1993, 106pp.

br/>Pierre-Olivier Walzer fut titulaire de la chaire de littérature française à l'Université de Berne durant trente ans, pendant lesquels il collabora au Journal de Genève comme critique littéraire. Auteur d'ouvrages sur Toulet, Mallarmé, Valéry, éditeur des oeuvres de Cros, Corbière, Lautréamont, Nouveau dans la Bibliothèque de la Pléiade, directeur de l'Anthologie jurassienne et du Dictionnaire des littératures suisses publié pour le 700e anniversaire de la Confédération. Il dirige à L'Age d'Homme la collection « Poche suisse ».
Président durant de nombreuses années des « Amis de Charles-Albert Cingria », il est aujourd'hui, avec Jean-Louis Kuffer, à la tête des Petites Feuilles, dont Cingria fut le premier « rédacteur en chef ».
Le Seize juillet · 1929
Charles-Albert Cingria, Le Seize juillet, Lausanne, Mermod, 1929

Mécontent de ce texte, Cingria en fera paraître une autre mouture, plus proche de ses intentions, dans la nouvelle revue surréaliste Bifur : il s’intitule alors « Petit labyrinthe harmonique ».
Les Autobiographies de Brunon Pomposo · 1928
Charles-Albert Cingria, Les Autobiographies de Brunon Pomposo, Editions des Lettres de Lausanne, 1928, 99pp.

On ne connaissait jusque-là de Cingria qu'une palette de textes éparpillés principalement dans Les Pénates d'Argile, La Voile latine ou encore La Voix clémentine, tous textes datés des premières années du siècle. Rien ne semble presser Charles-Albert Cingria d'écrire avant et après la Première Guerre mondiale. Il voyage, musarde à sa guise, cherche sa pente. Ce n'est qu'en 1927 qu'il sortira de cette léthargie avec un texte consacré à la peinture et, enfin, date inaugurale, 1928, car il n'arrêtera plus d'écrire, la parution des Autobiographies aux Editions des Lettres de Lausanne pour le compte des Cahiers vaudois.
Certaines ressemblances entre Brunon et Charles-Albert indiquent que ces Autobiographies sont aussi une autobiographie. Avec les transpositions les plus fantaisistes dont ses lecteurs feront postérieurement leur régal. Tout est vrai et rien n'est vrai dans Cingria. On reconnaît les paysages favoris qui défileront dans son oeuvre : Genève, les Etats sardes, de Douvaine à Turin en passant par Aoste et la vraie Sardaigne, celle des récifs de Serpentera. Le charme des Autobiographies tient en grande part de retrouver dans ce premier récit tout ce qui constituera par la suite l'univers intimiste, et la saveur inimitable de Cingria. N'est-ce pas lui, en prélude à toute son oeuvre, qui confiait à son ami Adrien Bovy en 1903 : « Il n'y a guère que les paroles qui semblent d'abord inutiles qui comptent dans une oeuvre » ?
Les Limbes · 1930
Charles-Albert Cingria, Les Limbes, Orné de 9 pointes sèches de Jean Lurçat, Paris, Jeanne Bucher, 1930

Les Pénates d'argile · 1904
Charles-Albert Cingria, Les Pénates d'argile , Genève, Ch. Eggiman et Cie, 1904

Les Prisons de Charles-Albert · 1993
Pierre-Olivier Walzer, Les Prisons de Charles-Albert, Lausanne, L'Age d'Homme, (collection « Vies de Charles-Albert Cingria » [2]), 1993, 100pp.

Pierre-Olivier Walzer fut titulaire de la chaire de littérature française à l'Université de Berne durant trente ans, pendant lesquels il collabora au Journal de Genève comme critique littéraire. Auteur d'ouvrages sur Toulet, Mallarmé, Valéry, éditeur des oeuvres de Cros, Corbière, Lautréamont, Nouveau dans la Bibliothèque de la Pléiade, directeur de l'Anthologie jurassienne et du Dictionnaire des littératures suisses publié pour le 700e anniversaire de la Confédération. Il dirige à L'Age d'Homme la collection « Poche suisse ».
Président durant de nombreuses années des « Amis de Charles-Albert Cingria », il est aujourd'hui, avec Jean-Louis Kuffer, à la tête des Petites Feuilles, dont Cingria fut le premier « rédacteur en chef ».
Lettre au vérificateur des eaux. Chroniques · 1995
Charles-Albert Cingria, Lettre au vérificateur des eaux. Chroniques, préface de Yves Scheller, Paris, La Différence, 1995, 189pp.

Lettres à Henry-Louis Mermod · 2001
Charles-Albert Cingria, Lettres à Henry-Louis Mermod, édition Marie-Thérèse Lathion et Jean-Christophe Curtet, Lausanne, L'Age d'Homme, (collection « Nouvelles correspondances de Charles-Albert Cingria » n° 2), 2001, 187pp.

Musiques de Fribourg · 1968
Charles-Albert Cingria, Musiques de Fribourg, Lausanne, L'Age d'Homme, (« La Merveilleuse collection »), 1968, 87pp.

Musiques de Fribourg · 1945
Charles-Albert Cingria, Musiques de Fribourg, illustrations de Bernard Schorderet, Fribourg, Belles-Lettres, 1945

Oeuvres complètes · 2012
Charles-Albert Cingria, Oeuvres complètes, 2 volumes (Récits), Lausanne, L'Age d'Homme, (collection « Caryatides »), 2012, 2142pp.

Par sa rigueur, son exhaustivité, sa volonté d'aider le lecteur dans sa découverte, son souci constant de lisibilité, cette nouvelle édition est une réalisation qui répond aux critères scientifiques que l'on attend d'une entreprise de cette nature, tout en restant accessible à un public non spécialisé. Elle est donc à même de mieux faire connaître un des plus grands écrivains suisses du XXe siècle, dont elle permet de mesurer la qualité esthétique, la richesse des contenus et des sujets, ainsi que l'ampleur de l'écriture.
Oeuvres complètes et Correspondance générale · 1967-1981
Charles-Albert Cingria, Oeuvres complètes et Correspondance générale, Lausanne, L'Age d'Homme, (17 volumes), 1967-1981

Pendeloques alpestres · 2001
Charles-Albert Cingria, Pendeloques alpestres, postface de Anne Marie Jaton, Carouge-Genève, Zoé, (collection « Minizoé » n° 51), 2001, 41pp.

Petites Feuilles · 1997
Charles-Albert Cingria, Petites Feuilles, préface de Pierre-Olivier Walzer, Lausanne, L'Age d'Homme, (collection « Poche Suisse » n° 161), 1997, 61pp.

Les mérites conjugués de ces deux vaillants journalistes, soutenus et aidés dans l'occasion par quelques collaborateurs de fortune, ont fait de ces cinq fascicules une oeuvre de haute fantaisie dont le charme n'est pas près d'être éventé.
Pétrarque · 1932
Charles-Albert Cingria, Pétrarque, Lausanne, Payot, (collection des « Cahiers romands » n° 8), 1932

L'auteur ne cache pas sa préférence pour le premier. Et fait valoir son point de vue avec esprit. (Gazette de Lausanne, 7 mars 1933, p. 4.)
Pétrarque · 2003
Charles-Albert Cingria, Pétrarque, notice de Christophe Calame, Lausanne, L'Age d'Homme, (collection « Poche suisse » n°203), 2003, 140pp.

Portraits · 1994
Charles-Albert Cingria, Portraits, préface de Maryke de Courten, Lausanne, L'Age d'Homme, (collection « Poche suisse » n° 135), 1994, 132pp.

Car s'il excelle à peindre un paysage, à détailler l'atmosphère d'une rue, à décrire une maison ou à conter n'importe quelle histoire pourvu qu'elle dépasse la plate réalité. Charles-Albert est avant tout portraitiste.
Il procède comme un peintre. Il isole son sujet jusqu'à ce qu'il soit si vivant que le cadre se reconstitue autour de lui. Il le sculpte, le colore, et tout à coup Ramuz est là Strawinsky. Ansermet ou Modigliani refont surface.
Tous les procédés sont bons. Charles-Albert simule la distraction. Il parle d'autre chose. Et tout à coup, il revient sur son sujet. Jamais auteur n'aura autant rusé. Avec les conventions, les habitudes, les répétitions. Tout doit être neuf, surprenant. Il cherche l'effet de surprise. Le choc. Et à chaque fois il réussit. Et chaque fois différemment.
Bien entendu, il mélange tout. Il y a, parmi ses sujets traités — on parlerait d'eux comme d'une nature morte — une chanoinesse du Bas-Hainaut. Monsieur Pitt et Alfred Jarry. Son ami Erik Satie, probablement l'artiste qui lui ressembla le plus. Et puis, dans le désordre, les Parisiens de Montparnasse et les Suisses romands les plus terriens.
Il fallait isoler ces portraits, leur donner toute leur saveur et leur relief. Le charme Cingria opère à l'état pur. Cela se termine par « Moi et mon frère ». Alexandre et Charles-Albert. « Je veux dire la différence qu'il y a entre moi et mon frère. Mais c'est un peu ésotérique, un peu thibétain cette distinction ». Toute cette galerie pourrait s'appeler moi et Ramuz, moi et Auberjonois, moi et Léautaud, moi et Max Jacob. Et, bien entendu, tout serait alors un peu thibétain !"
Propos animaliers · 2004
Charles-Albert Cingria, Propos animaliers, préface de Maryke de Courten, Lausanne, L'Age d'Homme, (collection « Poche suisse » n° 210), 2004, 176pp.

Malgré l'attrait de ces évocations, nous sommes très éloignés d'un défilé pittoresque. Chez Cingria, les animaux signifient. De par leur aspect et leur comportement, chaque animal, aussi petit soit-il, témoigne d'une continuité millénaire dans un paysage qui ne l'est pas moins. Souvent, l'émotion est à son comble parce que la nature et les animaux, par leur simple « être là », font partie de cette grande séquence abécédaire qu'est le monde...
Pycniques et leptosomes (sur C.-A. Cingria) · 2005
Pierre Bergounioux, Pycniques et leptosomes (sur C.-A. Cingria), Fontfroide-le-Haut, Fata Morgana, 2005, 40pp.

Le portrait qui nous est ici livré est à la mesure de cette complexité, s'attachant au texte pour le prolonger, saisissant la rêverie par un bout pour mieux en goûter la fuite légère. Pierre Bergounioux, au fil de deux courtes proses excelle, avec érudition parfois, toujours avec passion, à saisir l'essence de cet insaisissable que fut C.-A. Cingria.
Ce volume fait écho au texte de Jacques Réda — qui fut l'initiateur de Bergounioux en la matière — Le Bitume est exquis que nous publiions il y a plus de trente ans, et aux textes de Cingria que nous avons eu le plaisir de publier depuis : Le Carnet du chat sauvage et Géographie vraie.
Revue de Belles-Lettres · 1966
Revue de Belles-Lettres, Lausanne, Genève, Neuchâtel, Fribourg, Société de Belles-Lettres, (n° 3), 1966

Personnage, vous êtes-vous plu à le paraître, l'étiez-vous à votre indu ? Quelles furent chez vous la part du jeu et celle de l'innocence, celle de la provocation et celle de la fatalité, celle du réel et celle de l'imaginaire ? (Gilbert Guisan)
Avec des contributions de Jacques Chessex, Pierre-Alain Tâche, Bernard Christoff, Georges Borgeaud, Dick Aeschlimann, Pierre-Olivier Walzer, Roger Nordmann, Isabelle et Robert Melley-Cingria.
Stalactites · 1941
Charles-Albert Cingria, Stalactites, Lausanne, Guilde du Livre, (vol. 37), 1941

La lecture des Stalactites de Ch.-A. Cingria me donne un plaisir si vif que je m'étonne de ne pas le voir éprouver par tout le monde. Je me pose la question : Pourquoi des êtres humains, bâtis à peu près comme moi, ne goûtent-ils pas la même jubilation à ces textes étonnants : Pendeloques alpestres, Seize juillet, « Recensement », « Lou Sordel », « Rue des Canettes », « Brumaire savoisien », « Graffiti » ? Est-ce peut-être, justement, parce qu'ils sont étonnants ? [...] Charles-Albert Cingria est un guide incomparable. Il ne prendra pas le plus court chemin pour vous mener le plus vite possible où vous appellent vos « affaires », soyez-en sûr. Mais il vous fera observer mille merveilles que vous côtoyez chaque jour sans les voir. [...] Surtout ne prenez pas Cingria pour un humoriste qui cherche des « mots piquants » à la façon de Jules Renard. Cingria est constamment ravi par la splendeur des choses les plus communes, dont l'habitude nous cache la signification et la beauté ; ce qu'il découvre à chaque pas, ce n'est pas une pitrerie, c'est... disons, le doigt du Créateur. Car, vous l'avez bien senti, Cingria pense en philosophe autant qu'en poète, mais il refuse de jamais disjoindre ces deux modes de contemplation. [...] Il existe assez de romans, assez de drames, d'intrigues et d'histoires. Quel autre que Cingria vous invite réellement à une promenade dans la vie et dans l'univers, avec tout ce qu'une promenade évoque de découverte, d'émerveillement et de radieuse fraîcheur ? (Elie Gagnebin, Bulletin mensuel de la Guilde du Livre, n° 11, novembre 1944, pp. 183-184.)
Trois auteurs · 1997
Pierre Michon, Trois auteurs, Verdier, Lagrasse, 1997, 87pp.

« La Danseuse », deuxième partie du livre, est consacrée à Charles-Albert Cingria (entre Balzac et Faulkner)."
Vies parallèles de Blaise Cendrars et de Charles-Albert Cingria · 2007
Bernard Delvaille, Vies parallèles de Blaise Cendrars et de Charles-Albert Cingria, préface de Gérard-Julien Salvy, Paris, La Bibliothèque, 2007, 79pp.

Vingt-cinq lettres à Adrien Bovy (1902-1908) · 1967
Charles-Albert Cingria, Vingt-cinq lettres à Adrien Bovy (1902-1908), préface de Gilbert Guisan, Lausanne, L'Age d'Homme, (« La Merveilleuse collection »), 1967, 92pp.

« Couronne de Charles-Albert Cingria » · 1955
« Couronne de Charles-Albert Cingria », Paris, La Nouvelle Nouvelle Revue française, (n° 27), mars 1955, 427-484pp.

« Nouvelle couronne de Charles-Albert Cingria » · 1993
« Nouvelle couronne de Charles-Albert Cingria », Paris, La Nouvelle Revue française, (n° 491), décembre 1993, 1-120pp.
