De janvier à mars, Charles-Albert Cingria donne une série de huit
conférences musicologiques au Conservatoire de Lausanne, et une conférence
en mai sur l'Histoire du soldat au Cercle des Arts de Genève.
Le Camp de César, illustré par Géa Augsbourg, paraît en mai aux Editions Michod et Cie.
Blaise Cendrars, dans son
Homme foudroyé paru en août, insulte
Charles-Albert Cingria, brouillant les deux hommes à vie. Cingria lui
répondra dans
Bois sec Bois vert, en 1948. « Le Carnet du chat
sauvage » paraît dans
Labyrinthe entre août et octobre. Mort
d'Alexandre Cingria le 8 novembre. Deux jours plus tard paraît
Musiques de Fribourg aux Editions de
Belles-Lettres, avec des croquis de Bernard Schorderet. A la fin de
l'année, Charles-Albert Cingria quitte Zurich, où il travaille à une
présentation du sculpteur Bänninger, et retrouve, à Paris après sept ans
d'absence, son logement de la rue Bonaparte. Le 13 décembre, il assiste
pour la première fois à un des fameux « Jeudis » de la mécène Florence
Gould, avenue Malakoff, en compagnie de Paulhan, Jouhandeau, Marcel
Arland, Marie Laurencin, Paul Léautaud...